Faux-désirs, vrais besoins
- Administrateur
- 25 mai 2021
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 juin 2021
L'homme est sans cesse à la recherche de plaisir. Et pour cela, souvent, la solution la plus simple c’est le péché ! Notre attitude ressemble à celle d'un pigeon qui, en voyant des graines dans une cage, se précipite pour les consommer sans penser un instant que la cage va se refermer sur lui.
Une vidéo d'Alain Auderset sera notre support pour cet article : https://www.youtube.com/watch?v=kMHZaZap0pA&ab_channel=MOONDOGAnimationStudio
Willy Grunch est assoiffé, il n'a plus d'eau dans sa gourde.

Nous sommes parfois aussi fatigués dans notre vie chrétienne. Ces situations sont dangereuses, car bien souvent, c’est à ce moment-là que nous sommes tentés.
« Chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ; puis la convoitise, ayant conçu, enfante le péché ; et le péché étant consommé, produit la mort » Jacques 1,14-15.
Alors notre Dieu, dans son amour, le prend dans sa main et lui montre le bon chemin. Willy s'entête.

Le chemin de la pureté ne semble pas facile au premier abord. Quand une tentation arrive, c'est sacrifier sa chair que de dire non. En nous, tout nous crie de la satisfaire. Dire non, c'est commencer par un chemin aride. Dire non, c’est s’oublier.

Pour Willy, le choix est fait, il s'obstine. Est-ce que moi aussi il m’arrive de dire non à Dieu ? Nous le faisons certainement tous. « Dieu parle une fois, et deux fois ; et l'on n'y prend pas garde » Job 33,14. Revenons un instant sur nous-même. Est-ce que j’ai vraiment dit non à Dieu !?
En tant qu'enfant de Dieu, quand nous péchons, une grande tristesse nous envahit. Le Saint Esprit est attristé, nous avons manqué la cible ! Quelque part, la fin des versets de Jacques 1v14-15 ne s'applique pas seulement à la perdition éternelle mais aussi à cette mort de l'âme, ce mal-être, conséquences du péché.
Willy accepte de devenir esclave quand une femme qu'il ne connait pas lui commande d’étancher sa soif.

Nous pouvons nous reconnaitre dans ce jeune homme du Proverbes 7,22-23 qui, après le jeu destructif de la séduction, «...est allé aussitôt après elle, comme le bœuf va à la boucherie....jusqu'à ce que la flèche lui transperce le foie ; comme l'oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu'il y va de sa vie ».
“Le fruit de nos péchés nous déçoit toujours. Si Satan cherche à nous séduire avant la chute, il ne nous cache pas, après, les conséquences de nos folies, mais plutôt les exagère pour nous accabler. Mais lorsque la vie divine est là, la conscience se réveille pour nous amener devant Dieu.” Sondez les écritures, 2 Samuel 24.
Nous devons faire le deuil d'une vie de péché. Cette vie n'est pas la nôtre. Faisons le constat qu'il n'y a rien qui puisse nous combler, au contraire, tout ce qui vient de Satan est destructeur. Les eaux de ce monde ne désaltèrent pas, elles sont mauvaises. 2 Rois 2,19 : "L'emplacement de la ville est bon...mais les eaux sont mauvaises, et la terre est stérile".
Pourtant Willy, déçu par son premier échec, ne va pas en rester là. Il va donc tout faire pour avoir de l'eau... Il en aura seulement 1 goutte.

Souvent, avec Satan, l'esclavage commence petit à petit et s'intensifie. Plus nous acceptons cet asservissement dans notre vie, plus nous nous aventurons dans des domaines moralement dégradants.
Rien ne peut combler notre soif. Le péché ne fait pas de cadeau. Nous remarquons que plus nous nourrissons la convoitise et le péché, plus cet asservissement devient fort et effectif… au contraire, plus nous laissons de côté le péché, plus nous en sommes effectivement détachés et libres.
Nous voyons ensuite ce que Dieu avait prévu pour Willy.

Sans la pureté nous ne pouvons véritablement profiter des bénédictions déjà acquises qui sont à disposition. « Poursuivez... la sainteté sans laquelle nul ne verra le Seigneur » Hébreux 12,14.
Si toi aussi tu es déçu de ce que le monde t'offre, déçu de la convoitise... mais en même temps esclave de celle-ci, tourne-toi vers Dieu !
Pensons au Psaume 91,3 :”Il te délivrera du piège de l'oiseleur”.
Dieu délivre.
Dieu t'aime.
Comentários